Supercalifragilisticexpialidocious !

Films

Le parfum entêtant des lys règne depuis près d’une semaine maintenant, la chaleur et le soleil favorisent la diffusion des senteurs. Même en pleine nuit, doucement les effluves parviennent jusqu’à la chambre, se faufilent dans tout l’appartement et embaument également le balcon. Il est vraisemblable que les voisins en profitent également s’ils laissent leurs fenêtres ouvertes. La blancheur parfaite des pétales s’oppose  à l’orangé du pollen des pistils. Pollen redoutable pour les vêtements, les mains et les schtroumpfs à la recherche de salsepareille.

Couper les courgettes en tranches très fines afin que ces dernières ne rendent pas d’eau lors de la cuisson et qu’elles puissent dorer sous la chaleur tournante du four, elles n’en seront que plus croustillantes. Les associer à de fines rondelles de tomates salées, poivrées et parsemées d’origan. Ajouter sur le tout des morceaux de mozarella fraîche et déposer l’ensemble sur une pâte à pain étalée le plus finement possible. Toutes dernières finitions avant d’enfourner une dizaine de minutes : fariner légèrement les bords de la pâte, déposer un filet d’huile d’olive et semer quelques amandes effilées.

A l’angle de la Rue des Noues et de la rue des Pyrénées se trouve une minuscule terrasse très légèrement en retrait de la rue, la nourriture n’y est pas excellente, à l’exception près de l’entrée, brick au chèvre chaud, croquante, craquante et parfumée. Le repère des oiseaux de nuit de Gambetta doit être tout proche vu les passages incessants. S’ensuit un film qui n’épouvantera personne, qui ne fera réfléchir personne mais qui donne lieu à quelques scènes savamment chorégraphiées, digne d’un vendredi soir à la Star Academy. Allez hop, les écouteurs vissés dans les oreilles, direction la maison… pour ne finalement s’endormir que sur les quatre heures du matin ! Heureusement c’est les vacances.

Si j’étais né en Asie, il serait temps de changer mon prénom je pense, à force de voir du rose partout, je risque d’en faire une indigestion mais bon après tout, comme dit la chanson : « Les garçons portent du rose quand ils n’ont rien à cacher ». Rose sera la cuisine, rose seront les chaussettes, rose aussi les saladiers et passoires. Tout comme les plumes de la petite australienne. Tiens si je me buvais un lait fraise, en compagnie de Paparazzo et Morodéo en plein parc Floral, qui eux ne résistent pas à la coupe de glace et à la bière… Je sais les dates sont mélangées, avancée d’un jour pour cette histoire de verre sous le soleil, oui et après, je rappelle que je suis Daou Halliwell et qu’à ce titre je peux notamment prévoir le futur. Parfois seulement …

J’adore mon mini set de jardinage, avec ça les plantes ne pourront pas dépérir, une urgence, le mini set est là. Un repiquage, il est là aussi. A tout moment du jour et de la nuit il sera là pour moi. Aucun doute là-dessus. D’un bleu très tendance, il a trouvé naturellement sa place tout près de ses patientes, attentif à la moindre demande, au moindre murmure. Il viendra même à bout de la pluie de ce week-end, ce très agréable week-end qui m’a montré un nouveau lieu de débauche, rempli d’articles pour la cuisine, la salle de bains, le salon… Qui me cache ma blue card ?

Les nuages s’amoncellent, j’ai un teint de poubelle. Dans la rue l’eau ruisselle, plus d’enfants sur les balancelles. Ne se promènent que la bergère et les chats de gouttière. Déjà le jour s’achève et dans le ciel, aucune trêve.

Aujourd’hui c’est les vacances, enfin ce soir. Ca reviendra au même pour le travail. Lancer à sa chef dès le petit matin un « Ce soir je suis en vacances, donc aujourd’hui je ne travaille pas ! » ça met les choses au clair. Du coup, débiter un nombre de mots hallucinant à la minute, faire des calembours dignes des équipes de Bouvard. Prendre des pauses à la chaîne. Respirer, souffler, et ne penser qu’aux vacances, il faudrait le faire plus souvent. Instaurons le “Friday, I do as if I was on holiday tonite !”.

Plein de petites mains qui farfouillent dans tous les sens, une vingtaine de têtes sur des bonhommes de moins d’un mètre de haut, ça colle de l’animation dans la rame. Ils parlent sans cesse, se chamaillent et se rabibochent en moins de temps qu’il ne faut pour se dire « Mince, j’ai raté ma station avec tout ce chahut ! ». Où peuvent-ils bien aller ? Visite d’une exposition sur les tyrannosaures ? A la piscine ? Non ils n’ont pas de sacs de sport ! Vers un parc ensoleillé ? Peut-être… Toujours est-il qu’ils nous ont tous réveillé, sortis de nos grisailles et torpeurs parisiennes de début de semaine.

Qeu ranocter qannd on a psa grnad-chsoe à drie, aiglner lse mtos les usn apèrs les aterus, y gsilser des fiuritores, accerdor les vesber, évetir les ripétitéons. Il fuat persen aissu à trvouer la pthoo adaquéte, llece qui av illestrur le psopor au meiux snas le dessevrir. Ne pas se htâer, tetner au mixamum de trvuoer une diée, l’diée, le détéil qui fiat tuote la différncee, cilue qiu va illeminuer la jornuée tuote entèrie.

La convalescence se poursuit. De nouvelles photos apparaissent de ci, de là. La plupart non officielles, prises sous le manteau, au détour d'une petite promenade dans les rues parisiennes. D'autres, prises par Olivier Martinez, officielles celles-ci, sont mises en ligne sur le site officiel. Cela fait grand plaisir d'avoir des nouvelles et de la savoir se reposer, prendre son temps. Pas besoin de se hâter, les fidèles préfèrent la savoir en pleine convalescence, loin du travail, du stress et des médias - pas trop quand même, juste ce qu’il faut - et enfin un beau jour, ou peut-être une nuit, elle nous reviendra, plus belle que jamais, rayonnante comme toujours, heureuse de nous retrouver. Avec une alliance peut-être même, allez savoir ce qu'Olivier manigance... le veinard !

L'Estaminet a rouvert ses portes, avec lui le chocolat blanc et le coulis de framboises. Ce soir pas de patron en vue, les filles ne se feront donc pas honteusement draguer, ça changera. La clarté extérieure diminue progressivement pour laisser la nuit apparaître avec les desserts. Il est alors temps de rentrer doucement, se glisser sous la couette bien au chaud afin d'être frais et dispo le lendemain.

Mais quel est dont ce bruit dans le grenier ? Les démons n’ont pourtant pas l’habitude d’attaquer en pleine nuit. Quoiqu’il en soit, ce vacarme va réveiller les petits. Vite gravir les marches pour vérifier tout cela. Phoebe et Paige sont déjà à côté du Livre des Ombres, le regard inquiet face à celui-ci dont les pages tournent seules encore une fois cette nuit. Cela fait maintenant une semaine qu’à tout moment de la journée, le livre s’agite, les pages s’activent comme si Grand-mère guidait ses trois sorcières de petites filles depuis l’au-delà. Ce n’était pas elle, elles avaient bien entendu vérifié, pas même Patty ne savait de quoi il s’agissait, les fondateurs ne voulaient se prononcer. Cette nuit tout était encore différent, jamais un tel raffut n’avait accompagné ce phénomène encore inexpliqué. Les potions de Paige, les prémonitions de Phoebe et les recherches de Piper n’avaient pu éclaircir tout cela. Un coup de tonnerre vint plonger l’assemblée dans la nuit noire et brusquement silencieuse l’espace d’un instant. Quand une lueur scintillante survint, à l’autre bout de la pièce …

Innovation, cette semaine le commando, en comité restreint une nouvelle fois, se réunit le mardi. Et voilà nos deux agents secrets préférés acceptant une mission sur les quais, à la recherche d’un prétendu chanteur, actuellement gérant d’un magnifique bowling, qui doit retrouver la notoriété qu’il possède dans une dimension parallèle. Tout le monde suit jusque là ? Bien, continuons. Entre relooking, composition et répétions avec un groupe de reggae teenage, on n’est pas rendus. Si vous ne suivez plus, ce n’est pas important, il faut simplement savoir que la mission a été parfaitement réussie, comme d’accoutumée.

De sa voix rocailleuse, il se fait le narrateur d'histoires tantôt tristes, tantôt gaies. Lui sont-elles arrivées ? Qui sait ? Cela expliquerait leur troublante vérité, la justesse des mots choisis et cette impression étrange qui enveloppe les auditeurs à l'écoute de certains morceaux. Tranchant complètement avec les auteurs compositeurs actuels, ne ressemblant à personne à part à lui-même, va t-il arriver à se faire une place parmi les Jenifer, Emma, Magalie, et autres Elodie fabriquées et rentabilisées comme des voitures de course par les maisons de disque toutes puissantes ? Tout à tour sarcastique, puis mélancolique et romantique, il cache une terrible générosité ainsi qu’une réelle écoute d’autrui. Il gagne réellement à être connu. Merci pour cette rencontre toute en douceur, cette disponibilité sans faille et surtout cette oreille attentive qui ne juge pas et se contente d’apaiser l’esprit. Tout simplement.

"Elle" est arrivée ! No comment - Triste week-end en perspective

Le plus simple était bien entendu de se lever aux aurores. Du coup pas de souci pour se réveiller. De bonne heure, de bonne humeur. Une fois n'est pas coutume ! Puis, une fois arrivé au petit matin au bureau, il ne reste plus qu'à attendre sagement la mise en ligne des précieux sésames. A compter du go officiel, il faudra quand même plus de quarante-cinq minutes pour décrocher six entrées magiques pour la date du dimanche vingt-sept août. Voilà une bonne chose de réglée. Ca doit être cela d'ailleurs qui a provoqué cet accident la veille en fin de journée sur le périphérique, celui qui a empêché Catwoman de rejoindre le commando. C'est donc avec tristesse que le commando n'a pas compté parmi ses membres ce soir là l'un des ses fondateurs, mais avec bonheur qu'il l'a retrouvé à la sortie du glacier sur lequel les mammouths ont évité l'extinction de leur espèce.

Patience, les places seront mises en vente demain. Comment être sûr de pouvoir mettre la main sur celles qui crient déjà ton prénom ? Se lever aux aurores et faire le pied de grue devant les billetteries ? Se munir d'une connexion internet et ne pas perdre confiance ? Demander à sa secrétaire de s'en charger sans faute, tout échec étant bien entendu inacceptable ? Trouver un job dans une guichetterie pour se servir le premier et remettre sa démission dans la foulée ? Brûler un cierge ? Ecrire une incantation ? ... Que la nuit va être longue ! Que neuf heures du matin sonnent vite...

C'est curieux à quel point on peut se souvenir de ses rêves alors que ce n'était pas forcément le cas auparavant. Il parait que c'est signe de sommeil réparateur, ça doit être comme dans les langues avec la multitude de contre exemples qui suit chaque règle. Ne même pas chercher à analyser les rêves. Actuellement l'explication semble bien trop évidente : un esprit qui se pose beaucoup de questions et qui n'arrive pas à trouver la paix intérieure, qui se raccroche à tout et à rien dans l'attente du réveil, ou d'un sommeil moins profond qui tuera la rêve.